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Le Gnis devient Semae et s’ouvre à toutes les semences

Une partie des membres du conseil d’administration de Semae : de gauche à droite, Jean-François Roussel, Claude Tabel, François Desprez, président, Pierre Pagès et Thomas Bourgeois, vice-présidents, et Laurent Bourdil.

Les dirigeants du Gnis ont dévoilé le 27 janvier le nouveau nom de l’interprofession, et surtout la façon dont elle est désormais prête à accueillir les semences de ferme, semences paysannes… et autres associations et syndicats.

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Le Gnis, groupement national interprofessionnel des semences, avait annoncé le 8 octobre qu’il s’ouvrait en étant plus que jamais à l’écoute des enjeux sociétaux. C’est désormais chose faite. « Le périmètre de l’interprofession est aujourd’hui celui de toutes les formes et de tous les usages des semences et plants, a expliqué François Desprez, son président, lors d’une visioconférence qui a réuni pas moins de 550 personnes. C’est la plus profonde évolution qu’ait connue le Gnis depuis sa création. »

Les dirigeants du Gnis ont accompagné cette refonte de son organisation par un changement de nom, il devient désormais Semae. « Personnellement, je vois Semae comme semer et agriculture et environnement », indique François Desprez. « Mais on peut aussi le comprendre en semer agriculture et économie », souligne Jean-François Roussel, président de la section pommes de terre.

Une neuvième section

« Concrètement, cette ouverture se traduit par la création, à côté des sections déjà existantes, d’une neuvième section qui accueillera les représentants des semences de ferme, semences paysannes, semences alternatives, paysans sélectionneurs… », précise Claude Tabel, président de la section semences fourragères et gazon. Cette section définira sa feuille de route et son budget. L’ouverture aux autres syndicats agricoles se concrétise par l’accueil, au sein de l’interprofession, de deux représentants de la FNSEA, un de Jeunes agriculteurs, un de la Coordination rurale et un de la Confédération paysanne, selon la répartition des sièges aux dernières élections des chambres d’agriculture.

« Le comité des enjeux sociétaux, dont la présidence a été confiée à Pierre-Benoit Joly, président du centre Inrae d’Occitanie-Toulouse, va prendre forme, poursuit Claude Tabel. Ce comité d’experts aura pour rôle d’analyser et d’éclairer nos travaux. »

Transversalité et transparence

« À l’instar de la commission transversale Agriculture biologique créée en 2018, quatre nouveaux espaces d’échange transversaux vont être créés sur la communication, l’innovation, les études et l’économie, et la réglementation, ajoute Pierre Pagès, vice-président. Semae s’engage également sur la transparence. Notre projet stratégique réaffirme notre attachement aux missions de service public qui lui sont confiées et l’indépendance du service officiel de contrôle et de certification (SOC). » Semae dispose d’un budget de 40 M€, dont 70 % alloués aux activités de contrôle.

Blandine Cailliez

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